
Moto-écoles
Vous avez passé vos vacances sur la selle d'un 125 loué pour l'occasion, il est temps maintenant de faire le larron, euh, de franchir le pas et de passer du côté obscur de la force, tout en apprenant l'humilité (non, vous ne savez pas conduire !) : passer le permis moto. Cela a un coût, autant choisir l'officine qui vous correspondra le mieux pour obtenir le précieux Sésame...
Je ne vais pas vous faire ici la liste des moto-écoles (encore que j'aurais pu à l'époque conseiller Fun Conduite à Pontault Combault, celle de Lyane, une ancienne du MCMS vu qu'elle répondait à bien des points évoqués ci-après)).
Non, je vais plutôt évoquer des règles à avoir en tête avant de signer le gros chèque afin de vous former pour obtenir le précieux "papier rose". Enfin rose, façon de parler car maintenant, si le permis est toujours rose avant de devenir une carte plastifiée moche à renouveler tous les dix ans, le papier délivré (et envoyé par courrier sans nous dire si oui ou non on l'a obtenu, merci pour nos nerfs. Il paraît que des inspecteurs auraient eu des problèmes...) est... Jaune.
La première étape après avoir décidé de rejoindre la cohorte des motards (ou des motomobilistes pour ceux qui se contenteraient d'un 125 ou assimilé avec l'équivalence) est de sélectionner une moto-école "valable". Oui, oui, même pour les motomobilistes car il était déjà primordial de prendre quelques heures de formations spécifiques au 125 même si on a déjà quelques années de pratique de la route (Permis B + 2 ans obligent), je dirais même surtout dans ce cas... Et maintenant, c'est même obligatoire pour ceux qui auraient eu le permis depuis 2007. Ne serait-ce que parce que la conduite d'un deux-roues ne ressemble en rien à celle d'une voiture (sauf dans la partie théorique - le code - qui est commune à tous les véhicules).
Je ne suis pas sûr que l'ordre de ces critères de choix soit très important, après tout, chacun peut voir midi à sa porte et avoir ses priorités (je connais des gens qui prennent leur cours après l'école ou le boulot en semaine, moi je le prenais essentiellement un week-end sur deux près de chez moi... Oui, j'ai mis du temps à passer le permis A mais je m'en foutais, j'avais déjà le A1 et un 125 ! De plus, vous pourrez peut-être en sélectionner selon votre humeur ou vos finances, donc rien de gravé dans la roche, mais des idées... Pour chaque point abordé, ce que je trouve être le plus et ce que je trouve être le moins.
Je sais que les gens heureux n'ont pas d'histoire, donc il sera difficile de se faire une opinion - positive - par le bouche à oreille ou sur les forums d'internet. Au contraire, une moto-école à éviter aura vite fait de voir sa réputation envahir la toile. Dans un premier temps, essayer donc de parler avec les élèves des écoles où vous envisager d'aller (en visitant le plateau s'il est public ou à la sortie de l'officine...
La proximité
+ Que ce soit proche de votre habitation ou proche de votre lieu de travail (boulot ou école) vus permet de réduire au maximum le temps de transport pour y aller et donc d'avoir plus d'opportunités de prendre des cours. Il ne faut pas oublier que contrairement au permis voiture, il faudra obligatoirement passer au local chercher la moto. En tout cas, je n'ai jamais vu de proposition de commencer les cours depuis chez soi, alors qu'à chaque fois mes moniteurs voiture passaient me chercher. C'est peut-être un service en plus que devrait proposer un moto-école qui veut un peu se démarquer des autres, non ? Camionnette ou remorque, cela devrait être possible.
- Mais naturellement, il ne faut jamais se contenter de la plus proche, si 5mn plus loin il y en a une autre qui propose quelque chose en plus.
Le prix
Cela va coûter assez cher de toute façon puisqu'il y a 7 heures d'obligatoire pour l'équivalence B/125 et 20h minimum pour passer le A1 ou le A2 (15 heures si vous avez déjà un A1) et ensuite 7h pour passer du A2 au A depuis la nouvelle réforme qui interdit le passage direct du A, quel que soit l'âge. Autant faire que l'investissement ne soit pas en pure perte (je connais au moins une personne qui a arrêté son permis voiture parce que découragée par le moniteur après pas mal d'heures) et si possible le plus proche des devis. Car le devis est obligatoire, parfois après un test en 125...
Pour le stage de 7 heures, il faut compter au moins 250-350€ selon la moto-école et pour le A2, il existe des stages aux alentours de 700-1000€ minimum... Personnellement un stage moins cher (en région parisienne, ça semble bien moins cher en province), je n'y crois pas, à moins d'être doué et/ou d'avoir déjà une bonne pratique de la moto... Généralement, il faudra prendre des heures en plus et en cas d'échec, repayer les présentations (houpa avec un bon contrat, lisez les petites lignes). Ne pas oublier qu'en cas de premier permis ou de permis précédent obtenu depuis plus de 5 ans, il faudra repasser l'examen théorique, (le "code") et donc prévoir cela en plus ou prendre un forfait qui le propose. Il existe aussi pour la moto la formule du permis à un euro mais cela semble être très difficile à trouver de toute façon ces permis-là. Certaines collectivités prennent en charge tout ou partie du permis sous certaines conditions mais je ne sais pas si le permis moto est susceptible d'être "offert" comme cela, n'hésitez pas à chercher, il y a souvent des perles bien cachées dans les méandres de l'administration locale... Et toute économie est bonne à prendre (comme passer le permis à l'armée, si ça existe encore ?)
+ Toujours privilégier le mieux disant (donc qui celui qui a le plus de bons points au test de Bob :o) )
- Mais naturellement, il ne faut jamais se contenter de la prestation la moins cher, si quelques Euros plus cher il y en a une autre qui propose quelque chose en plus. Des fois hélas, cela vaut juste ce que cela coûte. Vérifier les petites lignes des contrats, le nombre de présentations à l'examen théorique si besoin, à l'examen pratique, les options... Comme en toute chose, le bon prix, c'est celui du meilleur rapport qualité/prix : le moins cher n'est pas le meilleur sûrement, le plus cher n'est pas un gage de sérieux non plus - certains aiment bien traire les vaches, imitant en cela l'Etat dès que vous aurez à rouler... Quoique non, dès le permis l'Etat se sucre allègrement... Ne jamais hésiter à faire jouer la concurrence, si on gagne 20% à prestation égale, ça fera toujours 200€ de plus à mettre dans l'équipement.
Les horaires
+ choisir une auto-école avec des horaires qui vous vont, ils doivent entrer dans vos cordes sans vous imposer de chambouler fortement votre emploi du temps. Naturellement, tout le monde voulant passer quand il a le plus de temps libre - le samedi, par hasard- vous ne serez pas les seuls à vouloir les horaires les plus demandés.
Certaines écoles donnent aussi des cours le dimanche. Je ne sais pas si c'est très légal par rapports au temps de travail des employés et des assurances mais j'en ai déjà vu (en voiture en tout cas, nous, ou roulait parfois le dimanche avec les motos de l'auto-école, mais parce qu'il nous les prêtait quand on allait se balader avec le club monté avec les moniteurs et d'anciens élèves... Et qu'on avait déjà le permis, donc !).
- fuir ceux qui ne veulent surtout pas s'adapter à leurs élèves, quand on a des contraintes. Pendant un moment, j'ai obligatoirement pris des cours le samedi, une semaine sur deux, le reste du temps je bossais à l'étranger et je passais l'autre week-end en Bretagne. Il fallait donc obligatoirement trouver un trou dans ses horaires pour que j'avance un peu - quoique je roulais déjà en 125 depuis 10 ans, donc ce n'est pas tout à fait aussi embêtant que quand j'ai passé le permis voiture, réfractaire le Bob... C'est encore plus vrai si vous êtes de petite taille ou une femme, je sais que certains moniteurs ne font pas d'efforts pour leur faciliter le boulot... Alors imaginez un peu comme si une copine du MC vous êtes une femme de petite taille !
La durée
Le minimum légal est de 20 heures (15 si vous avez déjà le A1) mais uniquement pour la partie pratique. Il faut aussi penser au temps à passer pour avoir le code sauf si votre dernier permis à moins de 5 ans ou que vous l'ayez déjà eu - le code - dans les deux ans et que vous en êtes donc exempté.
Sur ce temps minimum, 12 heures sont dévolus à la pratique sur route, le reste au plateau... Cela correspond grosso-modo au découpage des forfaits. Mais c'est toujours le moniteur qui décide si oui ou non on est prêt à passer les examens (3 au maximum, code, plateau et route, jamais sur une seule journée...) donc à moins d'être doué et d'être tombé chez un type sérieux, il est très rare de se contenter d'aussi peu. La moyenne est plutôt aux alentours de 25-30 heures (c'est plus "compliqué" pour les femmes semble-t-il, du fait des femmes ou des moniteurs ?) avec des disparités pouvant aller jusqu'à beaucoup d'heures, mais vraiment beaucoup. Non, pas moi... Quoique j'avais un style à améliorer, passer de 10 ans de TT à une conduite plus "route", acceptable aux yeux de l'inspecteur : ben oui, poser le pied pour tourner autour ou faire le lent debout pour mieux maîtriser l'équilibre, ce n'est pas ** du tout ** à leur goût !.
+ Si on doit prendre des heures supplémentaires, il faut très tôt pouvoir les ajouter dans son planning, donc vérifiez comment celui-ci est prévu : une grande latitude entre les heures des forfaits et celles des candidats plus libres ou en dépassement.
Si vous avez déjà le code, les formules "à la semaine" peuvent s'avérer rentable pour la durée de formation, mais il faut être prêt à se farcir toute la formation rapidement, ce qui n'est pas le cas de tout le monde... Et être sûr que les examens auront lieu dans la semaine !
- Il existe hélas une race de margoulins pour laquelle, après vous avoir alléchés avec des forfaits très bon marché, décident "quels que soient vos progrès" qu'il faut prendre des heures en plus...
La formation théorique
Le code est essentiel pour avoir le droit de monter sur une moto, normalement on ne peut pas faire la moindre leçon en véhicule sans avoir le code (ou un permis de moins de 5 ans). Il y a des simulateurs pour avancer sur véhicules avant de le passer mais je n'en ai vu que pour les voitures, quoiqu'un modèle existe pour les motos. Hélas, le bachotage est primordial pour repérer les pièges, plus encore que l'apprentissage "par cœur" des panneaux. Lors de mon A1, j'ai chuté sur deux questions seulement, l'une concernait le poids des caravanes, l'autre le sens des itinéraires bis, dont je n'avais rien à faire !
+ Le plus important, un bon débriefing pour montrer et donc supprimer ses erreurs.
Des cours particuliers faciles à prendre sont un plus indéniable, surtout si on veut rapidement être présentable.
- les salles sont parfois encombrées par 25 personnes à la fois là où on ne devrait sûrement pas en mettre plus de 10. Et il faut un minimum de discipline pour suivre quand il y a plus de monde, sans oublier la chaleur... J'avais eu la chance de repasser mon code en hiver, donc ça allait mais en sortant du train je passais près d'une auto-école et les clients n'étaient pas beaux à voir l'été !
Pas d'explication après une séance de test n'est sûrement pas une bonne chose. Il faut savoir "lire" les diapos, parfois tendancieuses, surtout avec celles où les réponses sont multiples, sachant qu'il faut toutes les donner pour avoir bon. Surtout depuis qu'il y a maintenant 1000 diapos possibles (pour éviter le bachotage) Et s'il y a trop de monde, ce sera encore plus dur de se faire corriger.
Ce n'est pas la secrétaire qui doit faire le cours, sauf si elle est également monitrice, attention à cela... Je connais au moins une auto-école qui agit comme cela, et ce n'est pas le moindre des mauvais points que je lui accorde. Tiens, c'est celle à côté de la gare, déjà évoquée...
La formation pratique
Il faut dès le départ voire dès le devis s'assurer de la répartition des heures plateau / circulation et de la tenue du cahier.
Le moniteur
Ne pas hésiter à en changer si cela ne va pas !
Déjà, il y a le côté pédagogique, un moniteur doit transmettre son savoir, donc rendre clair ses explications... J'avais un peu de mal avec le rapide (normal, faire demi-tour au bout sans balancer le pied au sol pour tourner autour comme en TT...) et donc pour me montrer que c'était possible, en plus de me l'avoir montré sur la moto, il me l'a aussi montré sur la moto quand... J'étais passager !
J'ai aussi vu pendant ma formation des fumistes qui causaient entre eux pendant que les élèves roulaient, donc qui ne faisaient pas trop attention... Enfin, mon moniteur l'a fait une fois, la seule où c'était bien utile car il n'a vu que le chrono assez lamentable que j'avais fait... Pas que j'avais posé le GPZ au demi-tour !!!
Le nombre d'élèves par cours
Un élève n'apprendra rien si le moniteur ne le voit pas. Au-delà de 3 élèves par prof, il ne le verra pas. Naturellement, un élève pour un moniteur, c'est optimal, mais même deux cela ne pose pas de soucis. La loi autorise 3 élèves sur 3 motos pour aller au plateau et un élève sur une moto conduite par le moniteur, donc 4 élèves sur 4 motos sur le plateau. C'est énorme !
L'équipement
Franchement, à part la chasuble "moto-école", tout l'équipent devrait être le vôtre (au moins le casque et les gants si vous n'avez pas trop de moyens). Outre les soucis d'hygiène, vous ne serez pas à l'aise dans du matériel pas à votre taille, pour avoir roulé une fois avec un casque trop grand (gagné dans un gymkhana) et moins facile à transporter "à la main" que mon habituel casque TT, j'en sais quelque chose !
Même si votre moniteur vous dit que vous seriez plus à l'aise en basquet sur le plateau pour le lent qu'en bottes, n'allez pas le croire ! Déjà parce que cela vous permettra de vous y faire si contrairement à moi vous ne portez pas des bottes de cross depuis des années avant l'examen, cela vous fera voir d'un bon œil par l'inspecteur, plutôt que le futur kéké en jean/basquet sans gant mais tout excité !... Et puis je me suis senti tout nu sans mes protections aux pieds moi de toute façon, donc une fois au second cour, pas deux !
Attention !! Passer le permis depuis 2013 oblige à avoir en plus du casque homologué (ce ou nf), des gants homologués eux aussi (ce), un blouson et des chaussures hautes (pas forcément homologués ni même spécifiquement "moto")
La piste
+ L'idéal, une piste privée, uniquement utilisée pour des formations de l'auto-école.
- Une piste sur laquelle tournent 3 ou 4 moto-école en même temps, c'est du grand n'importe quoi. Plus il y a de monde sur la piste, moins on fait de parcours, surtout qu'il faut relever régulièrement les cônes... Si l'heure de cours se résume à un grand moment d'attente, on ne progresse pas ! Si en plus la piste est sur un bout de route ouverte (genre au milieu d'une ZI) il risque d'y avoir des "visiteurs" plus ou moins désirables et qui peuvent vous encourager ou au pire vous déconcentrer. Bon, moi, ça m'a permis de tester un K100RT ;o)
Le nombre de motos
+ Il doit y avoir suffisamment de motos pour chaque élève pour un cours. Surtout ne pas accepter de partager une moto, sauf si elle tombe en panne sur le plateau...
Les motos doivent être entretenues, en bon état. La chute étant toujours possible, si le véhicule revient froissé d'un cours, cela peut passer, si le problème se pose sur plusieurs fois, c'est que la réparation n'est pas faite. Il faut s'assurer qu'il y a des protections sur les éléments les plus fragile de la moto qui peuvent empêcher de rouler (guidon, poignées, pédales, c'est plus important que le phare ou les clignotants tant que ce n'est pas le jour de l'examen !)
Les motos devraient être changées régulièrement, le plateau use prématurément les mécaniques, surtout l'embrayage et les freins, fortement sollicité, sans oublier toutes les petites chutes, les risques de déjaugeage des pompes si le moteur tourne la moto étant couchée. Sans un minimum de connaissance pratique en mécanique, je ne recommande pas d'ailleurs de racheter une ancienne machine de moto-école, il me semble qu'elles sont exclues des garanties constructeur, donc en cas de panne due à l'utilisation qui en a été faite, l'acheteur n'a que ses yeux pour pleurer, sauf à se retourner contre l'auto-école...
- L'attente sera importante si on doit partager une moto entre plusieurs élèves, donc cela revient au même que si on avait plusieurs moto-école en même temps sur la piste. Une panne d'une moto ou une chute est toujours regrettable mais pardonnable, s'il est systématique de manquer de machine pour donner les cours, cela cache peut-être un problème plus profond. Mieux vaut demander à annuler le cours dans ces conditions, en faisant attention à ne pas se le faire facturer ! J'ai un copain qui a appris sur un vieux XJ hors d'âge, l'examen a eu lieu sur une moto plus récente et neuve, donc ses automatisme en raison de la vétusté de l'ancêtre ne lui ont été d'aucun secours lors de l'examen... Heureusement qu'il avait un peu roulé sur mes 125 des années durant en TT !
Les heures de conduite
Il semblerait que l'un des moyens de tirer les coûts de boîtes les plus économiques seraient de comptabiliser les heures de trajet vers le plateau dans les heures de conduite. Or une heure de conduite, c'est la moto devant et le moniteur derrière qui donne ses directives - par radio, pas assis derrière l'apprenti-conducteur ! Une ou deux motos, pas plus.
+ Les cours individuels entre l'obtention du plateau et l'épreuve de circulation. Je n'en ai pas eu mais bon, 100 000 bornes de 125 avaient montré au moniteur qu'il n'avait pas de soucis à se faire sur ce point, et de mon temps, la répartition des heures et le remplissage du cahier étaient moins administrativement primordial qu'aujourd'hui... Et encore il ne savait pas que j'avais failli satelliser une élève 125 - une de ses futures monitrices d'ailleurs - mais que j'avais réalisé le bon évitement à la place du strike, en plein centre-ville !
- je me répète, ne pas accepter les heures de trajet vers le plateau comme heures de cours en circulation, ce n'est pas cela.
Le permis en poche
Champagne !!!
Enfin, une fois rentré chez vous, sinon c'est Champommy !
Mais ne croyez pas avoir fait le plus dur, il reste à venir : rester vivant ! (c Djeel)
Quelques milliers de kilomètres sont maintenant nécessaires pour transformer votre apprentissage - rapide - pour avoir le permis en apprentissage - lent - pour rouler en mettant toutes les chances de votre côtés. Il faut de toute façon être paranoïaque, votre vie en dépend, il ne faut faire confiance à rien ni à personne, c'est votre attention qui évitera de se vous mettre dans des situations dangereuses ou vous permettra d'en sortir, qu'elles soient de votre fait (si, si, ce n'est pas toujours de la faute des autres) ou de celui des autres ou d'un mélange des deux... Une fois ça en tête, on prend plaisir à rouler quand même, faut pas déconner non plus...
Et cela sera vrai aussi à chaque fois que vous changerez de machine. En gros
- 0-3000km, découverte, pas de réflex adapté, c'est la période de danger de l'inexpérience
- 3000-5000, euphorie, on a l'impression de connaître maintenant les limites de la machine, c'est la période la plus dangereuse, on prend des risques mais on ne sait pas encore les mesurer et encore moins les maîtriser. Demandez à mon VFR ce qu'il en pense !
- après 5000, on prend des risques encore mais on a un peu plus de maîtrise et aussi on prend des risques moins importants, on s'est déjà fait peur ! Mais ce n'est pas une raison pour relâcher sa vigilance, on a déjà donné dans la période d'euphorie